Une politique monétaire vouée à l’échec

 

 

Le monstre endormi a été réveillé. L’inflation que l’on croyait disparu pour toujours (vieillissement de la population, fabrication en Asie, etc.) se déchaine à travers le monde, venant dévorer l’épargne.

Il était prévisible, dans la foulée des confinements liés au COVID-19, que les flots de liquidités déversées viendraient générer une perte de valeur des monnaies. La crise énergétique terrible que nous traversons en Europe, suite à l’agression Russe sur l’Ukraine, ne vient aucunement arranger le tableau.

FED et BCE n’ont plus le choix désormais. Non, l’inflation n’est pas transitoire. Et pour lutter contre une inflation de cette ampleur, il n’y a pas le choix :  il faut provoquer une récession en augmentant les taux directeurs. Jerome Powell l’assume clairement, il veut une augmentation du chômage, quitte à faire sauter les bulles d’actifs (immobilier, marchés actions, etc.) au passage.

Christine Lagarde est dans une situation encore plus complexe. La BCE doit gérer en sus les écarts de taux entre les Etats (Le problème italien est patent) et la crise énergétique. Dans ces conditions, une augmentation des taux sensibles semble bien compromise…

Dans le fond l’inflation perdurera et les taux réels resteront profondément négatifs. Mais au passage une récession aura tout de même été déclenchée.

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Godot et Fils Bordeaux